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lundi, 20 juin 2011

Conseil municipal du 20 juin

 

Aujourd'hui, René Dutrey, Marie-Claire Carrère-Gée et Jean-François Martins proposaient au Conseil de Paris que tous les élus se joignent au Collectif pour attaquer en justice l'autorisation de travaux qui vient d'être délivrée le 13 mai dernier par la DRAC.

 

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René Dutrey a posé une question qui est restée sans réponse : qu'en est-il de l'aqueduc gallo-romain qui passe sous la cour de ferme ? Ni l'Etat, ni la Ville ne semble s'en soucier dans les autorisations qui viennent d'être données...

 

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Les élus du parti socialiste ont voté contre ces voeux, tous les autres parties ont voté pour, mais cela n'a pas été suffisant. Les voeux ont été rejetés.

 

Ce débats peut se voir ici.

 

René Dutrey et Marie-Claire Carrère-Gée nous ont déjà confirmé qu'ils s'associaient à nous pour ce recours.

mardi, 24 mai 2011

Nouvelle autorisation de travaux

 

Le 13 mai 2011, Dominique Cerclet de la DRAC vient de délivrer une nouvelle autorisation de travaux (AC 075 114 11 00020).

Elle ne semble autoriser que des "travaux de restauration, confortation et mise en valeur". Pourtant à la lecture du dossier, on constate qu'elle consiste à réaliser des fondations pour les immeubles neufs, en dénaturant le monument historique.

 

Rappelons que la précédente autorisation de travaux signée par Dominique Cerclet avait été annulée par le tribunal.

 

Et rappelons que la dernière demande de travaux de la Soferim avait été refusée, en juillet dernier, par Philippe Bélaval.

vendredi, 20 mai 2011

L'Humanité dimanche

 

Le numéro du 19 mai 2011 de l'Humanité dimanche consacre un dossier de deux pages à la dernière ferme de Paris.

 

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lundi, 07 février 2011

Nouveaux travaux de la Soferim

 

Aujourd'hui, les ouvriers de la Soferim se sont livrés à de nouveaux travaux de sondages du sol.

Aucune nouvelle autorisation de travaux n'a pourtant été affichée. Le sol étant classé, une telle autorisation est légalement indispensable pour tous travaux.

Nous avons immédiatement alerté tous les services concernés.

 

mardi, 28 décembre 2010

Journal télévisé de 13 h sur TF1

 

Aujourd'hui, TF1 vient de consacrer un reportage à la dernière ferme de Paris.

 

TF1.jpg

 

Vous pouvez le revoir sur le site de TF1 :

http://videos.tf1.fr/jt-13h/le-13-heures-du-28-decembre-2...

Ce reportage commence à 19 minutes et 20 secondes (chapitre 12).

 

En voici le texte intégral :

Jacques Legros :
« Une ferme, une vraie ferme, en plein coeur de Paris. Elle n'est plus en activité, certes ! Mais elle existe toujours. Elle se trouve dans le 14e arrondissement. Grâce à un heureux concours de circonstances, les promoteurs n'ont jamais pu y toucher jusqu'à aujourd'hui. Mais la bâtisse est en mauvais état. Reportage de Claire Auberger et Charles Voissier »


Claire Auberger :
« Derrière la place Denfert-Rochereau, au milieu des immeubles modernes une parcelle de 600 m² avec un corps de ferme. Au siècle dernier, Paris en a compté jusqu'à 500 en activité. On y trouvait des volailles, des chevaux et des troupeaux de vaches laitières. Durant la Seconde Guerre mondiale, elles ont permis à de nombreux Parisiens de se ravitailler. Certains en gardent encore des souvenirs d'enfance. »


Marcel Faisandier :
« Nous sommes à l'entrée du 26, rue de la Tombe-Issoire où là je suis venu, étant tout petit, pour venir chercher le lait, puisque j'habitais au 32 et évidemment ce n'était pas loin. »


Claire Auberger :
« Encore debout, mais en mauvais état, le bâtiment ensuite servit à l'hébergement de jeunes en difficulté sous le patronage notamment de l'Abbé Pierre. Au début des années 90, la propriété finit par être vendue à des promoteurs privés. C'est le début d'un long combat. »


Thomas Dufresne :
« Je crois que c'est unique à Paris, une parcelle où pendant plus de vingt ans, il y a trente ou quarante demandes de permis de construire qui n'aboutissent jamais. »


Claire Auberger :
« La raison est sous leurs pieds, dans les sous-sols de Paris. »


Thomas Dufresne :
« ...au-dessous, on a la carrière qui est classée Monument Historique. »


Claire Auberger :
« On y accède par les Catacombes. La carrière classée date du moyen âge. Elle se situe derrière cette grille. En voici quelques photos... »


Gilles Thomas :
« Lorsque l'on pénètre dans cette carrière, on est au milieu de vides avec des galeries qui partent dans tous les sens. On a un véritable labyrinthe. Il n'y a aucun autre équivalent, puisqu'à la fin d'exploitation, les carriers sont partis et il n'y a pas eu besoin d'ajouter des consolidations, il n'y a pas eu besoin de faire des galeries pour soutenir des bâtiments. »


Claire Auberger :
« La ferme a préservé la carrière. Aujourd'hui c'est l'inverse. Reste à trouver un avenir à ce terrain chargé de souvenirs, mais laissé à l'abandon. »

 

Villages14 du mois de décembre

 

Le journal "Villages 14" parle de notre Collectif en publiant un entretien.

 

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En voici le texte complet :

 

A 150 mètres à peine de la station de métro Saint-Jacques, plus précisément au 26 rue de la Tombe-Issoire, se trouve la ferme de Montsouris, la dernière des fermes de Paris. Jusqu’en 1940, les Parisiens pouvaient venir y chercher leur lait frais. Rachetée par l’Abbé Keller, elle a été un terrain de jeu des scouts et le siège d’activités paroissiales, et cela jusqu’à sa mort en 1986. Depuis cette date, la ferme, bâtie sur une carrière datant du Moyen-Age classée Monument historique, est l’enjeu d’une lutte acharnée entre des promoteurs immobiliers et les associations qui veulent préserver ce site unique dans la capitale. Celles-ci se sont regroupées au sein du Collectif de Port-Mahon et de la ferme de Montsouris, présidé par Thomas Dufresne.

En tant que président du Collectif, vous êtes très investi dans le combat pour la sauvegarde de la ferme de Montsouris. Qu’est-ce qui vous a amené à vous intéresser à cette question ?
T. D. : Je suis né en 1958 dans une famille d’artistes qui vit depuis trois générations dans le 14e. Je me suis toujours intéressé à l’histoire de cet arrondissement et à son patrimoine si riche. Artiste peintre, j’organise aussi
des visites dans Paris pour montrer les aspects secrets, le côté original et insolite de la capitale. Lorsque j’appartenais à la Société d’Histoire et d’Archéologie du 14e, nous nous sommes battus aux côtés de Georges Viaud
sur de nombreux dossiers, comme l’ancien cabaret de Moquesouris ou la maison de Chateaubriand. Le Collectif est la réunion de plusieurs associations (dont la Société d’Histoire et d’Archéologie du 14e, l’OCRA, Monts 14, Paris Historique) qui se battent depuis les années 90. Ce collectif se sent très soutenu et encouragé par une écrasante majorité d’habitants du 14e.

Comment a débuté l’engagement du Collectif en faveur de la ferme de Montsouris ?
T. D. : Cette affaire dure depuis un quart de siècle et, pendant tout ce temps, le lieu se dégrade et menace de tomber en ruine. Tout a commencé à la mort de l’Abbé Keller : il était propriétaire du site depuis que, grâce à
une souscription publique, il avait acheté une grande partie de la rue Saint-Yves ainsi que la ferme. Il y avait installé les activités de la paroisse et les scouts. A sa mort en 1986, le lieu a malheureusement été acheté par un premier promoteur. Huit ans après, en 1994, les associations ont obtenu du ministère de la Culture un classement aux Monuments Historiques de l’ensemble du sol, du sous-sol et des tréfonds. Il faut dire que la ferme de Montsouris, dernière ferme des 500 qui existaient dans Paris, est bâtie sur la carrière du Chemin de Port-Mahon. Cela a abouti à l’annulation de la vente, le terrain étant devenu inconstructible. Mais en 2003, un second promoteur a acquis cette parcelle de 2 700 m² pour un prix assez bas, et a déposé un nombre incalculable de demandes de permis de construire et d’autorisations de travaux. Toutes ont été rejetées. Une nouvelle tentative,
en juillet 2010, a également échoué. Le promoteur avait, cette fois, présenté son projet sous l’intitulé "restauration de la carrière" : il s’agissait, en fait, d’y injecter du béton ! Ce nouveau projet a également été rejeté, avec un refus motivé par la direction du Patrimoine.

 

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Si, du point de vue juridique, tout paraît limpide, sur le plan politique, il semble régner une certaine confusion?
T. D. : C’est vrai, car il y a autant de personnes à droite qu’à gauche qui sont favorables à la préservation du site, et autant à droite qu’à gauche favorables à l’opération immobilière. Ce contexte politique flou a permis au promoteur de ne jamais se décourager, alors qu’il suffirait qu’un responsable politique lui dise : "Non, Monsieur, c’est classé". Marie-Claire Carrère-Gée soutient notre combat depuis le début et elle nous a considérablement aidés. En 2009, elle a proposé un voeu au Conseil de Paris pour que Bertrand Delanoë demande au ministre de la Culture le classement de la ferme de Montsouris au titre des Monuments Historiques.
Alors que l’UMP et les Verts ont voté pour ce voeu à l’unanimité, le PS s’est exprimé contre à l’unanimité. Conscient de son intérêt patrimonial unique, le précédent maire, Pierre Castagnou, était pour la préservation du site et l’avait inscrit dans son programme municipal. Il avait même fait inscrire l’achat de tout le site au Plan d’investissements pluri-annuel de la Ville de Paris et était favorable à sa restauration. Par contre, on attend toujours de connaître la position officielle de l’actuel maire du 14e, alors qu’il a été élu sur la même liste. Le promoteur profite de cette situation pour jouer la montre et le pourrissement, alors qu’il suffirait que les lois soient respectées. Pour mettre fin à cette "prise d’otages" et stopper la dégradation du site, nous pensons qu’il y a deux pistes possibles : la restauration de la ferme, ou l’expropriation dans l’intérêt de la ville. Il est temps de dire stop.

Quels sont les autres combats urbanistiques à mener dans l’arrondissement ?
T. D. : Le 14e a été très préservé grâce à l’action de l’ancien maire Gilbert Perroy, fondateur de la Société Historique et Archéologique. Un des charmes de l’arrondissement, ce sont les maisons de faubourg, qui donnent au 14e arrondissement ce parfum de campagne unique. Mais ce sont, hélas, ces maisons qui sont les plus menacées et les plus détruites car elles n’ont en général qu’un seul étage. Elles ne sont pas classées, et quasiment jamais préservées au Plan local d’urbanisme. C’est pourtant le tissu du 14e arrondissement. Sur ce sujet, comme sur celui de la ferme de Montsouris, nous attendons des politiques qu’ils prennent leurs responsabilités. Il suffit de faire appliquer la loi !

 

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vendredi, 19 novembre 2010

Reportage sur France 3

 

Hier, le journal télévisé de France 3 Ile-de-France a une nouvelle fois parlé de la carrière du Chemin de Port-Mahon :

 

La journaliste a présenté ainsi ce reportage :
« Et on vous emmène ce soir dans les sous-sols parisiens : catacombes, carrières, couloirs. C'est un patrimoine exceptionnel, mais un patrimoine menacé par les promoteurs, car celui qui achète un terrain en surface devient propriétaire du sous-sol et la tentation est grande alors de combler pour renforcer les fondations, ce sont alors des pans entiers de l'histoire de la ville qui disparaissent. »


Devant la grille qui mène à la carrière du chemin de Port-Mahon, nous y avons expliqué :
« Quelques mètres derrière cette grille commence une carrière qui est privée qui appartient à un promoteur et qui est la plus belle carrière de Paris. Elle est du moyen âge ; elle est quasiment intacte ; et elle est classée d'ailleurs pour cela Monument Historique. Mais cela n'est pas suffisant, car depuis plus de 20 ans, deux promoteurs successifs essayent de construire coûte que coûte quand même ici. »

 

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Enfin, l'Adjoint à la Culture de l'Hôtel de Ville, Christophe Girard, témoin de ce journal, a réagit en disant :
« La Mairie utilise tous les moyens juridiques à sa disposition ; mais la protection du patrimoine relève absolument du Ministère de la Culture et donc nous sollicitons le Ministre et l'Etat quand nous le jugeons en effet utile et puis il y a des commissions qui existent, des commissions d'experts et de passionnés qui nous alertent. Par exemple ce monsieur montrait la carrière de Port-Mahon ; je crois qu'en effet je ne vois pas l'utilité, pour qu'un promoteur privé viennent s'emparer d'un tel trésor. Je pense que là notre devoir d'élu est d'alerter les bonnes autorités pour le protéger. »

 

 

jeudi, 18 novembre 2010

Patrice Maire dans Village(s) 14

 

 

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Patrice Maire, dans le 1er numéro de Village(s) 14, celui d'octobre 2010, a déclaré :

 

 

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Il est vrai que cela fait près d'un quart de siècle qu'aucun promoteur (ni le Groupement  Foncier Français, ni la Soferim) n'arrive à construire quoi que ce soit sur ce site. Il serait temps d'en tirer des conclusions et de trouver une autre solution.

 

lundi, 11 octobre 2010

Romain Paris dans 14 Info Mag

 

Dans 14 Info Mag, le journal d'information de la Mairie du 14e, de septembre, à la page 9, Romain Paris, Adjoint au développement durable et au patrimoine, écrit :

 

"Le patrimoine du 14e est varié, depuis le cloître de Port-Royal ou la ferme de la Tombe-Issoire jusqu'aux ateliers d'artistes des années 1930. La ville doit évoluer, satisfaire aux besoin d'aujourd'hui, mais également conserver sa mémoire et son identité. Pour cela nous sommes attentifs aux projets d'urbanisme, pour préserver ce qui fait sens. On s'aperçoit parfois que certains bâtiments anciens s'adaptent bien mieux que des constructions plus récentes !"

 

 

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Rappelons que Romain Paris soutient depuis longtemps notre combat pour la préservation de la Ferme de Montsouris et celle de la carrière de Port-Mahon.

 

lundi, 28 décembre 2009

Réunion du Collectif

 

Les membres du Collectif sont conviés à une réunion exceptionnelle, le mercredi 13 janvier à 19 heures à la mairie du 14e (2, rue Saillard).

 

L'objet de cette réunion est d'étudier la demande d'autorisation de travaux, dans la carrière du chemin de Port-Mahon, que la Soferim a déposée à la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles). La Soferim veut édifier dans la carrière 16 piliers maçonnés et combler 3 zones.

 

2 millions d'euros

 

Lors de son compte-rendu de mandat du 1er décembre 2009, le Maire, Bertrand Delanoë, a révélé publiquement que la Ville avait perdu 2 millions d'euros face à la Soferim, lors de ses contentieux.

 

En effet, alors que nous gagnions nos procès, la Ville sur ce même dossier perdait les siens. Il faut préciser que, pour se défendre, la Ville ne s'était pas adjoint les services d'un avocat.

 

mercredi, 25 novembre 2009

Conseil de Paris

 

Un voeu a été présenté, hier, au Conseil de Paris par René Dutrey :

 

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 " ...cela fait maintenant 20 ans que des promoteurs successifs tentent de construire sur un terrain, sous lequel il y a une carrière classée monument historique [...] J'attire votre attention sur cet élément original d'un promoteur qui essaye de réaliser une opération, qui d'un seul coup se met à présenter une autorisation de travaux seulement et uniquement pour restaurer la carrière. Après analyse de cette autorisation de travaux, il semble que remplir le deuxième niveau de la carrière de sable, attaquer des piliers médiévaux pour les traiter en béton ne s'apparente pas vraiment à une restauration. La Ville de Paris a rendu un avis, je dirai pour l'instant, un petit peu mi-figue mi-raisin par rapport à cette proposition de restauration. C'est pour cela que nous avons déposé ce voeu aujourd'hui pour se tourner vers la DRAC et être sûr que cette restauration sera bien une restauration. C'est-à-dire que Port-Mahon si ce n'était pas à 20 mètres sous terre et si cette carrière était visible, je crois qu'il n'y aurait même pas de débat. Il n'y a pas de débat aujourd'hui pour savoir si on va mettre du sable dans la nef de Notre-Dame, j'aimerais que cela soit la même chose pour le monument historique de Port-Mahon. L'objet donc de ce voeu est de rappeler à la DRAC que la Ville de Paris souhaite : un, le respect de la sécurité (car ce n'est pas évident quand on voit l'autorisation de travaux proposée) et deux, le respect du patrimoine de cette carrière... "

 

Daniel Pourtaud a répondu :

 

" ...La Soferim, vous l'avez rappelé cher collègue, à qui appartient la parcelle a enfin décidé de prendre en compte l'existence de ce patrimoine et propose maintenant de le restaurer. Elle a déposé une autorisation de travaux en ce sens. Je rappelle que s'agissant d'un monument historique l'autorisation appartient bien évidemment à la DRAC et à la DRAC seule. L'Inspection Générale des Carrières saisie parallèlement par la Direction de l'Urbanisme a rendu le 9 novembre dernier un avis réservé sur la consolidation des piliers maçonnés concernant le deuxième niveau de la carrière. C'est ce que vous indiquiez à l'instant. C'est pourquoi la Ville saisie uniquement sur la conformité au regard du PLU a rendu un avis reservé et a officiellement attiré l'attention du Ministre de la Culture sur la nécessité que le projet définitif établisse avec certitude la cohérence entre les objectifs de sécurité publique et ceux de conservation et de mise en valeur des carrières classées monuments historiques. C'est pourquoi je n'ai pas d'objection à ce voeu [...] Donc je vous propose de transformer la fin de votre voeu en disant : que le projet définitif assure à la fois le respect de la sécurité publique et une restauration respectueuse du patrimoine... "

 

René Dutrey a demandé une précision :

 

"J'ai bien entendu les propositions. J'accepte, et juste avec un commentaire : l'avis de l'Inspection Générale des Carrières était un avis technique par rapport à la sécurité. Là, c'est bien une prise de position politique de l'Adjointe au Patrimoine qui est demandé et le fait que vous disiez : le projet définitif, c'est bien que vous êtes d'accord que le projet actuel n'est pas acceptable ?... Je vous remercie."

 

Ce voeu a été voté à l'unanimité.

 

En résumé, l'ensemble du Conseil de Paris affirme ici, que cette demande d'autorisation de travaux, bien que nommée par le promoteur "restauration", n'est pas "une restauration respectueuse du patrimoine" et qu'elle pose des problèmes de sécurité publique.

 

Le film complet des débats peuvent se voir sur le site de l'Hôtel de Ville (à 11 heures 21 minutes et 45 secondes) :

http://video.apps.paris.fr/mdp/2009/paris241109vodj1/

 

mercredi, 22 juillet 2009

Les permis de démolir viennent d'être refusés par la Mairie

 

Nous venons d'apprendre que les deux déclarations de travaux ont été délivrées (pour l'entretien de la grange-étable en fond de cours DT 075 014 05 V 0355 et l'entretien de l'immeuble sur rue du 26, rue de la Tombe-Issoire DT 075 014 07 V 0297).

 

En revanche, les trois permis de démolir ont été refusés par la Mairie de Paris (PD 075 014 06 V 0027, PD 075 014 06 V 0028 et PD 075 014 06 V 0029).

La Soferim désirait démolir cinq bâtiments du site dont la Maison des Vachers qui se trouve dans la cour du 26, rue de la Tombe-Issoire.

 

mercredi, 08 juillet 2009

Conseil de Paris

 

Hier, Marie-Claire Carrère-Gée a proposé un voeu au Conseil de Paris.

Elle y souhaitait que Bertrand Delanoë demande, au Ministre de la Culture, le classement au titre des Monuments Historiques de la Ferme de Montsouris.

L'UMP et les Verts ont voté à l'unanimité "pour" ce voeu. Le PS a voté à l'unanimité "contre". Le Voeu a été refusé, à une voix prêt.

 

Le PS a voté à la place un voeu qui demande au Ministre de la Culture de se prononcer sur les permis de démolir actuellement en instance.

 

MC Carrère-Gée.jpg

 

Le film de tout le débat peut se voir ici :

 http://www.dailymotion.com/video/x9t5gb_conseil-de-parisp...

 

Pour essayer d'éclairer le débat, rappelons que :

 

Le promoteur entretien une confusion entre la grange, qui est le bâtiment en fond de cour, et la ferme de Montsouris.

La ferme est en effet constituée :

  • de la grange,
  • de la cour de ferme,
  • de la maison des vachers et
  • de l'immeuble sur rue du n°26 qui est l'entrée de la ferme.

Cette grange est le seul bâtiment du site ayant reçu le label PVP (Protection Ville de Paris). La Maison des vachers est donc menacée de destruction totale par les permis de démolir.

 

Le Ministère de la Culture s'est déjà prononcé sur les demandes de permis de démolir, en donnant des avis favorables. Le PS demande donc par ce voeu que le Ministre se prononce à nouveau.

 

On ne peut pas dire que : « L'Architecte des Bâtiments de France a jugé que les autres bâtiments n'avaient pas d'intérêt patrimonial », car l'avis de l'ABF ne tient juridiquement compte que des monuments déjà classés.

 

Lorsqu'un site risque d'être détruit, l'Etat a la possibilité de le protéger, en le mettant en instance de classement. Cette instance s'applique immédiatement et a la même valeur qu'un classement (article L621-7 du Code du Patrimoine).

Comment peut-on être pour la « protection de la ferme », tout en ne demandant pas son classement Monuments Historiques ?

 

samedi, 04 juillet 2009

Le promoteur espère à nouveau

 

La Ville de Paris vient d'annoncer qu'elle a perdu des contentieux importants face au promoteur, la Soferim.


Résultat, la Ville doit statuer à nouveau sur deux déclarations travaux et surtout sur trois permis de démolir et ce avant le 15 juillet 2009.

 

mardi, 17 février 2009

Aujourd'hui dans Le Parisien

 

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dimanche, 15 février 2009

La justice donne définitivement raison au Collectif

 

Le 4 février 2009, le Conseil d'Etat a refusé la demande de pourvoi du promoteur. Ce dernier demandait l'annulation du jugement du 18 octobre 2007.

 

L'intégralité de cette décision du Conseil d'Etat peut se lire en format PDF en cliquant ici.

 

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Ce pourvoi était le dernier espoir pour le promoteur d'obtenir une autorisation d'implanter des fondations dans le sous-sol classé Monument Historique et donc son dernier espoir de réaliser une opération immobilière.

 

Cette victoire clôt 6 années de procès.

 

mercredi, 06 juin 2007

Un patrimoine dans la presse

 

Plus de 400 articles et reportages ont eu pour sujet la Ferme de Montsouris ou la carrière du chemin de Port-Mahon !


Et cela continue...

 

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